Question:
A-t-on réussi à conjuguer accessibilité et qualité en éducation au Québec, comme le voulait le rapport Parent?
Sébastien Rose
2008-08-24 10:23:08 UTC
A-t-on réussi à conjuguer accessibilité et qualité en éducation au Québec, comme le voulait le rapport Parent?
25 réponses:
Stella
2008-08-28 21:21:39 UTC
On a fait un bout de chemin, mais il y a certainement place à beaucoup d'améliorations tant quant à l'accessibilité qu'à la qualité de l'éducation.
jade
2008-08-30 16:26:42 UTC
Pas du tout. J'enseigne depuis 30 ans et je suis directrice d'école. J'ai aussi travaillé en milieu francophone minoritaire au Canada. Je vous assure que même si l'accessibilité s'est beaucoup améliorée, (quoique nous ayons encore pas mal de chemin à faire au niveau des frais de scolarité, même au primaire avec les cahiers), la qualité de l'éducation au Québec en a pris pour son rhume depuis 30 ans. Juste en français, par exemple: les enfants n'ont plus de repères quant aux racines des mots de leur langue, ne font presque plus d'analyse grammaticale, ne connaissent plus les différentes sortes de mots, écrivent au son, etc. Sans vouloir insulter les étudiants universitaires, le fait de n'avoir pas maintenu de hauts standards en français fait que beaucoup d'entre eux, même ceux et celles qui espèrent devenir prof, ne savent même pas écrire. Quand on trouve 125 erreurs en 3 pages de texte universitaire, il y a de quoi se poser de sérieuses questions. Contrairement à certains répondants à cette question, je suis en mesure d'affirmer que la qualité de l'éducation française dépasse largement la nôtre. Il y a un manque de rigueur flagrant dans notre système et voici pourquoi: Le système s'en fout. Ce que le système veut, c'est d'éduquer la masse juste assez pour avoir des payeurs de taxes et des consommateurs. Avoir trop de gens bien éduqués serait dangereux car ces gens seraient en mesure d'analyser, des commenter, de réagir, de générer de vrais chagements. Ça, les politiciens s'entendent pour ne pas le désirer. Ce n'est pas grave de toute façon pour eux, car si nos citoyens ne sont pas éduqués, on ira chercher des travailleurs ailleurs à moins cher. Nous sommes en général les dindons de la farce et nous ne nous en rendons même pas compte. Réveillons-nous au plus vite avant que notre culture québécoise soit si pauvre qu'elle ne puisse plus résister à l'envahissement étranger. Le fait français est en perdition partout sur le globe, au profit de l'anglais et du mandarin. Nous ne sommes pas un peuple fier de sa culture, de sa langue, de son niveau d'éducation. Nous nous en mordrons les pouces très bientôt.
C1Gag
2008-08-28 03:09:25 UTC
ah-ha-ha... très drôle! C'était pas une blague? ah....bon...désolée; alors voilà une réponse sérieuse....

Regardez les bulletins, les écrits voire même les CV de nos jeunes adultes et comptez-y le nombre de fautes...ça répondra à votre question.Pas convaincu? Posez-leurs des questions sur l'histoire régionale, québécoise ou canadienne...sur l'actualité politique, sur la géographie, ça finira peut-être par vous sonner une cloche (ici, je m'arrête pour mentionner que je ne m'attaque aucunement aux jeunes eux-mêmes, mais bien au système d'éducation qui néglige grossièrement non seulement sa tâche, mais aussi et surtout le potentiel de ces jeunes et jeunes adultes qui feront notre société de demain...qui la constituent déjà en grande part)

Et là, je ne parlais que du "régulier"...que dire, alors des classes d'adaptation? Le contenu et l'encadrement s'y fait trop souvent selon la théorie de la garderie ..on les y case et on travaille sur leur comportement..c'est pas mauvais en soi, sauf que nombreux y sont les jeunes qui auraient le potentiel d'améliorer leur français, maths-calcul de base, culture générale (géo de base, histoire, musique, théâtre, langue seconde parlée...); que ce soit l'un ou plusieurs de ces items à la fois, pour devenir une personne fonctionnelle et relativement rentable pour la société, y gagner un peu de sous et beaucoup d'estime personnelle surtout. Mais non, on les catalogue "1ere année primaire" dans tout, pour le reste de leur vie (même avec des "A" dans certaines matières, et ils piétinent, piétinent...jusqu'à ce que 1-les parents se mettent à "chialer" pour que leur rejeton avance un peu plus (ce qui implique un chialage constant, et une supervision constante en risquant le climat entre l'élève concerné et ses profs... ou 2- les parents et/ou l'élève se tanne et sort du système scolaire pour le reléguer à son chèque mensuel et les ateliers de travail...

Ma fille est dans une de ces classes d'adaptation...dans une poly régulière, son secteur étant très bien caché dans une section à part derrière 2 corridors de casiers et de locaux professionnels...ils n'ont que très peu de contacts réels avec les élèves du régulier (bonjour l'intégration!) et apprennent à faire de très bons muffins ou brownies...(wow! ça se glisse tellement bien dans un CV!) Elle a 19 ans, et à force de chialer pour elle et de leur mettre sur le nez qu'elle réussissait très bien dans des cours privés hors poly, ils ont finit par commencer à lui inculquer les notions de multiplication et de fractions l'an dernier....(il y avait portant longtemps qu'elle jouait avec ces principes dans ses jeux d'ordi éducatifs...mais personne ne semblait croire qu'elle avait peut-être le potentiel au moins de comprendre et travailler la base de ces notions...!) C'est une bataille constante pour qu'elle puisse arriver à gagner un peu d'autonomie par l'éducation...À l'école on s'acharne à leur montrer ce qu'ils devraient apprendre à la maison (faire le lavage, faire la cuisine, travailler aux ateliers manuels-sablage, coupage et emballage de bois d'allumage, prendre l'autobus, faire des "recherches" sur internet-mais à la maison, ma fille est pourtant incapable de se débrouiller seule avec Google et de comprendre sur quels liens cliquer?!-...mais on refile aux parents le fardeau de "jouer au prof" et de leur montrer à lire, écrire correctement, calculer pour pouvoir faire leurs courses,etc...sans compter le reste de la culture générale qui pourrait rendre leur conversation plus intéressante et constructive pour les relations inter-personnelles....Accessibilité? Que dire des magnifiques programmes arts-sports-loisirs? Formule qui aurait été tout à fait géniale justement pour la clientèle en difficulté (déficience intell., comportementale, déficience physique, motivationnelle, etc); puisque ces programmes misent sur les forces et intérêts des jeunes tout en leur offrant la possibilité de s'instruire...mais ils ne sont réservés qu'à l'élite qui réussi déjà très bien (et dont les parents sont généralement relativement aisés, ne se le cachons pas...) Accessibilité?! Qualité? Quand on corrige les fautes d'orthographe faites par les éducateurs ou profs dans les notes qu'ils vous rédigent dans l'agenda du jeune, on peut s'en interroger....Et quand on rencontre une éducatrice qui a à peine 3 ou 4 ans de plus que les jeunes sur lesquels elle devrait avoir un minimum d'autorité et pour qui elle devrait être une ressource...ou quand un jeune développe un problème alimentaire à cause d'une enseignante qui a déclaré en pleine classe que "toutes les viandes sont grasses" (alors que les problèmes de troubles alimentaires vont en augmentant à une vitesse effarante...) et que l'on essaie de chercher la collaboration des intervenants scolaires et qu'on vous "niaise" en vous disant que le jeune en question "n'est sûrement pas encore anorexiques, hein?" Quand on prend les parents pour de parfaits imbéciles? Quand un jeune déficient léger se fait cataloguer à sa rentrée au secondaire par la psy de l'école comme étant déficient moyen afin, nous dit-on, de bénéficier de la possibilité de fréquenter l'école jusqu'à 21 ans...mais aussi et surtout afin que l'école puisse obtenir les subventions qui vont avec l'accueil de ces jeunes...(et pourtant, on n'a pas plus d'éducateurs compétents, d'activités adaptées,de matière, pas plus d'intégration) Les profs débordent, "burn-out" parce que non préparés adéquatement, non supportés, parce que catapultés dans des sphères qui demandent plus qu'un BAC en éducation...

Au régulier ça ne vaut guère plus à bien des endroits...pourquoi tant de décrocheurs? Peut-être parce qu'ils ont vraiment l'impression de perdre leur temps,qu'ils n'ont pas de défis à relever, pas de support nécessaire, pas de matière intéressante, donnée de façon constructive et visiblement productive?

Qualité et accessibilité? Naannn,trop de réformes, pas assez de français, de maths, d'anglais, de cours de base, simples et efficaces qu'ils étaient pour nous dans la quarantaine et pour ceux nous ayant précédé...Cessez de réformer, et instruisez!
Jules
2008-08-27 12:29:44 UTC
malheureusement, il m'est impossible de répondre directement à la question, étant donné que je ne connais pas tout du rapport parent... je dois avouer que je ne suis pas issu du système d'instruction du québec, du fait que je suis originaire de l'Ontario française et non pas du québec...



il m'est toutefois possible de remettre en question le fait de l'accessibilité et de la qualité de l'enseignement (j'évite volontairement de parler de l'éducation, car l'éducation est un ensemble qui va au-delà de la notion de l'acquisition de connaissance car elle englobe aussi un certain "savoir-vivre")...



certes, l'accessibilité est un acquis dans les sociétés occidentales, dont le québec est lui-même héritier... mais, à défaut de paraître un tantinet dure à l'endroit de nos systèmes d'enseignement, il faut avouer que l'accessibilité s'est produite au détriment de l'épanouissement des jeunes à cause du principe de la conformité... si tous ont accès gratuitement à un enseignement primaire/secondaire, on tend à uniformiser la société et, de facto, à rejeter l'idée que tous, autant que nous sommes, sont uniques...



il faut, ici, se rappeler que la société canadienne-française est une société artisane: la grande majorité des colons français, à avoir traversé l'océan pour s'établir à demeure sur les berges du saint-laurent (et plus tardivement ailleurs au canada), étaient issus de la troisième caste, celle de la petite bourgeoisie marchande, artisane, ouvrière... une petite élite issue de la caste pastorale a, elle aussi, fait le grand saut... mais ses représentants ne composaient qu'un infime partie de la population, soit moins de 10%, dont un grand nombre est d'ailleurs retourné en france après la conquête anglaise... ou devrait-on dire, dès que la france a jugé que la colonie ne lui était plus d'aucun avantage financier, surtout avec le déclin de la traite des fourrures dans la première moitié du XVIIIe siècle...



pour revenir à nos moutons, il faut comprendre que, plus on "standardise" dans le but de l'accessibilité, plus on ramène la qualité vers le bas... en fait, il est certain que plusieurs pourraient préjuger de mon point de vue sur le sujet, mais tel serait l'une des meilleures options pour permettre à tous de s'épanouir et ainsi réduire le nombre effarant de "décrocheurs"...



il est certain que l'on se doit de protéger l'accessibilité à l'instruction, tant au primaire qu'au secondaire... sans oublier de permettre un meilleur accès au cégep et à l'université... mais pour permettre de relever la qualité de l'enseignement, il faudrait former des enseignants capables de s'adapter aux réalités de chacun...



l'enfant, dont les "qualités intellectuelles" (QI) sont plus faibles, ne devrait pas être légué aux oubliettes par le système... il faudrait un système parallèle qui lui permette un épanouissement plus "terre-à-terre", mieux ancré dans la réalité de tous les jours... car ces enfants n'ont rien de l'idiotie... en fait, leur appréhension et, de facto, leur compréhension du monde n'est pas la même que celle des intellectuels... j'en sais quelque chose du fait d'avoir travaillé avec des "rejets", des "rebuts de la société"... des jeunes "décrocheurs" pour qui le système n'est rien d'autre qu'une copie conforme de l'enrôlement militaire...



si tu ne peux faire comme les autres, ou comme les dirigeants du système l'ont décidé... tu ne peux faire partie de la société... en voilà des prétentions... comment une personne "réfléchie" peut-elle en arriver à juger de la valeur d'un jeune par le simple fait qu'il n'arrive pas à obtenir les notes relatives à un QI quelconque... encore une fois, c'est l'élitisme qui mène le monde... et quel en fut le résultat?



quel résultat!!! la société connaît la déchéance... on a formé un trop grand nombre "d'intellectuels" au détriment des "manuels"... depuis quelques années, on se rend compte que le nombre de travailleurs qualifiés dans les "métiers traditionnels" est en baisse continue, menant d'ailleurs à une pénurie alarmante...



et on ose parler du fait d'avoir réussi l'accessibilité et la qualité... impossible de faire fausse route de façon aussi flagrante... pour remédier à la situation, il serait possible de s'inspirer de certaines pratiques qui ont court ailleurs... ne pas seulement inculquer aux enfants des notions purement intellectuelles, mais leur permettre de développer certains talents liés aux domaines "artisanaux"... à chacun ses talents, et à la société de voir à ce que l'enfant puisse s'épanouir selon les talents qui lui sont propres...



c'est ainsi qu'il sera possible de dire qu'on a atteint l'accessibilité et la qualité... en adaptant nos méthodes et nos pratiques, non pas aux désirs d'une élite, mais bien aux réalités de chacun des enfants qui "nous poussent dans le Q pour prendre leur place dans la société"...
Fred le Québécois
2008-08-24 18:33:36 UTC
L'accessibilité...

Les études primaires et secondaires sont accessibles à tous : c'est une grande réussite en regard des recommandations du rapport Parent

C'est autre chose pour les études postsecondaires... Elles sont de moins en moins accessibles. Les étudiants se plaignent des frais élevés de scolarité; les bons profs vont enseigner ailleurs parce qu'ils sont mal payés.



La qualité...

En éducation, comme en santé, la qualité s'achète.

L'école publique manque de ressources, les élèves en difficultés sont de plus en plus nombreux.

L'école privée n'a pas à se préoccuper des élèves à problèmes, elle sélectionne les meilleurs élèves avec des parents qui ont les moyens de payer.

La qualité a un prix.



L'argent permet de conjuguer accessibilité et qualité. Ce n'est pas ce que voulait le rapport Parent...
curious_lalalala
2008-09-04 02:08:08 UTC
Le système d'éducation québécois a toujours été renommé comme étant un des meilleurs au monde et avec raison! Les Québécois se classent toujours parmi les meilleurs dans les concours internationaux. Pour avoir évolué dans le système d'éducation espagnol et allemand, je peux vous dire que j'étais content de retourner sur les bancs d'école québécois lorsque je suis revenu au Québec.



L'accessibilité y est complètement assurée, de la maternelle à l'université. Il ne faut pas avoir peur de se comparer et surtout arrêter de penser que l'éducation PEUT être totalement gratuite. Allô? Nous vivons sur terre et dans un systeme capitaliste de surcroît. Il faut surtout prendre en exemple le CÉGEP et l'université; les Québécois sont ceux qui paient le moins en Amérique du Nord pour leur éducation supérieure, même après les hausses du gouvernement libéral et s'ils dégèlent les frais scolaires, nous serons encore ceux qui payerons le moins sur le continent. Les Ontariens doivent payer en moyenne 20 000$ par année, sinon plus, pour l'accès à une université des plus ordinaires, donc à celui qui se plaignait de son 7000$ en trois ans, va te rhabiller. On double ou triple les chiffres ontariens pour obtenir ce qu'un Américain moyen doit débourser pour son éducation post-secondaire. Faisons-nous tant pitié? Je ne crois pas. Il faut arrêter de se leurer, le gouvernement n'a pas d'argent jusqu'à l'infini et les universités SONT devenues pratiquement des entreprises (ils font même du marketing!). Eh oui, il est triste qu'on ait perdu le concept de l'universalité de l'éducation, pour lequel les universités ont été fondées, mais nous ne sommes plus en 1350, mais bien en 2008. Les universités québécoises sont un juste milieu entre les deux.



En Europe, plusieurs pays ont décidé d'instaurer des frais de scolarité, comme les universités allemandes qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts et à faire concurrence au plan mondial. Les universités françaises, tant qu'à elles, tombent en ruine, les étudiants assistent aux cours dans des escaliers et ont accès à trois ordinateurs pour 30 000 étudiants. C'est cela l'idéal que vous recherchez? Il faut arrêter de penser que tout est parfait en Europe, sans jamais y avoir mis les pieds. Moi j'y ai étudié, et ce n'est pas nécessairement mieux.



Pour ce qui est de la qualité, moi je vois deux problèmes: la FAÇON dont on enseigne le français (normatif) et la qualité médiocre des enseignants d'anglais langue seconde. Les Québécois francophones qui évoluent dans le programme ''régulier'' en anglais ne seront jamais capables de s'exprimer dans la langue de Shakespeare, une chose indispensable en tant que peuple Amérique du Nord. Les programmes d'immersion anglaise sont beaucoup plus efficaces et devraient être mis au curriculum régulier du niveau secondaire. Il faudrait aussi reserrer la vis côté critères de sélection pour tous ceux qui étudient l'enseignement de l'anglais langue seconde. Je corrigeais mes propres professeurs au secondaire, et plusieurs d'entre eux parlaient avec un accent de M*RDE. Enseigner une langue n'est pas seulement de montrer comment on l'écrit, mais comment on la PARLE.



La manière dont on enseigne le français au Québec est minable. Je ne sais pas qui travaille au MEQ, mais ils n'ont vraisemblablement jamais mis les pieds dans une école primaire ou secondaire. À chaque année, les étudiants doivent réapprendre de nouveaux termes qui changent constamment. Mon petit frère n'apprend plus la même grammaire que moi. Comment voulez-vous que les Québécois veuillent parler et apprendre un français normatif quand on leur enseigne de la sorte?



Il est clair qu'on accuse un retard sur nos cousins d'Europe côté langue française, pour le reste, on s'en tire très bien.



Il est aussi clair que le niveau académique dans une université européenne est légèrement plus élevé. Un Québécois pourrait se sentir un peu diminué, mais un Anglo-Canadien se sentira carrément idiot. De plus, la manière dont on enseigne au Québec est 100 fois mieux, celle qu'on utilise en Europe est magistrale et ennuyante à mourrir.



Et par pitié gardons nos CÉGEP!!!!
Lise St-Onge
2008-08-30 18:46:00 UTC
Cher Qui-de-droit,



Pour l'accessibilité, oui, en théorie, tout va bien. Sauf que pour permettre des classes de francisation, par exemple, ou tout autre accès nécessaire aux ayants-droits, qui ont huit-dix élèves, j'enseigne à des classes '' régulières '' de 33-35 élèves. Or , ces classes n'ont de '' régulières '' que le nom. En 3e secondaire, l'an dernier, dans une de mes classes ( 33 élèves ) , j'en avais 18 qui étaient des analphabètes fonctionnels, incapables de lire les liens dans le texte. L'orthographe est nulle et l'écriture , illisible. Oui, ils sont dans une magnifique belle école ( construite par les soeurs dans les années 60 ), dans une magnifique belle classe ( format 25 élèves , on connaît bien l'odeur du voisin ) , avec de magnifiques beaux livres de la réforme qui ne servent à rien tant ils ne sont pas adéquats, et de magnifiques beaux dictionnaires Larousse 1987, juste assez maganés pour devenir des artéfacts d'ici deux ans.



À part ça, tout le monde il est heureux dans le système scolaire public , au Québec, sauf moi, peut-être.



Lise.
Andrée P
2008-08-30 18:12:25 UTC
a vouloir faire suposer que vous avez les qualitées requises pour avancer,vous nivelé les résultats par le bas...Quelle connerie de notre ministere.
anonymous
2008-08-30 18:06:55 UTC
Non, loin de là. Le système d'éducation au Québec est comme tous les autres systèmes d'éducation au monde...it stings (ça pue).
yvescg
2008-08-30 15:39:05 UTC
Contrairement à tous les préjugés qui circulent, les étudiants et étudiantes québécoises se classent toujours dans les évaluations internationales parmi les cinq premières positions (avec les Finlandais, les Coréens, les Canadiens et les Norvégiens). Le système ne doit pas être si mauvais que cela.



Yves Gingras
Jazz C
2008-08-30 14:46:56 UTC
Pour l'accessibilité, je crois que le système d'éducation québécois a répondu à la demande et relevé le défi. Mais à quoi sert l'accessibilité quand les jeunes décrochent à 16 ans?



Le système québécois, en voulant accommoder à tout prix les laissés-pour-compte, les élèves en difficulté et les autres clientèles en difficultés d'apprentissage, néglige son élite intellectuelle et par conséquent, se décapite et prépare une génération de porteurs d'eau diplômés, allergiques à l'effort et revendicateurs d'une médiocrité systémique.
Robinson
2008-08-29 00:35:20 UTC
Il faut avoir connu "avant le Rapport Parent"... Je suis de la génération de ceux qui ont été éduqués par l'école d'avant..



Je peux ainsi dire que l'école n'a jamais été aussi accessible, et ce, non seulement par le fait que l'école est ouverte à tous et, pour une très grande partie, gratuite, mais aussi par la diversité des ses programmes de formation. J'ai vécu plusieurs réformes et renouveaux au cours des 45 dernières années et chaque fois, on a cherché à améliorer cette accessibilité. J'en ai été le témoin à travers mes enfants et mes petits enfants, mais aussi comme enseignant, puis conseiller pédagogique.



Je vous entends d'ici chuchoter que j'ai alors un parti pris... Pas du tout. Au contraire, la grogne vient plus souvent de l'intérieur du système que des parents et usagers...



Si on compare la somme des contenus d'antan (que ce soit les contenus des programmes du Cours Classique ou des écoles spécialisées) avec les contenus des programmes d'aujourd'hui, on ne peut que constater que la palette des possibilités s'est élargie, parfois au détriment de la profondeur, mais jamais au détriment de la qualité.



Les nouveaux programmes des écoles doivent s'adapter à plusieurs paramètres: les données fondamentales évoluent, la technologie pose de nouveaux défis, la globalisation du marché du travail requiert de nouvelles compétences, notamment la capacité de communiquer dans des langues qu'on ignorait il y a 45 ans, et aussi avec des systèmes qui n'existaient pas il y a 45 ans.



Quant à la pédagogie, son plus grand défi est de s'adapter à des valeurs sociales qui sont totalement différentes de celles qui prévalaient à l'école des années 50. Il ne s'agit pas de juger des valeurs actuelles ou de pleurer les valeurs de nos ancêtres. Toutes les générations ont eu cette tentation. Le véritable problème n'est pas là: l'école d'aujourd'hui doit offrir une formation suffisamment solide pour une clientèle qui aura à relever des défis qui, pour la plupart, n'existent pas actuellement, dans des secteurs d'activités qui seront créés dans 10 ans, et pour utiliser une technologie qui est encore sur papier sur les tables des ingénieurs.



Voilà le problème et voilà aussi qui éclaire la question. Le Rapport parent souhaitait plus de flexibilité, plus de démocratie et surtout une préparation plus prometteuse d'avenir pour tous. En ce sens, l'éducation au Québec a largement rempli son mandat, compte tenu de ses moyens... trop modestes.



Quant aux coûts des études supérieures: elles ont toujours été un frein pour les aspirants aux classes universitaires, et toute proportion gardée, beaucoup plus dans des temps plus anciens. Par ailleurs, si on compare la situation du Québec avec celle d'autres pays offrant une qualité égale de formation, force nous est de reconnaître que nous sommes privilégiés (du moins encore!). Nous sommes loin encore de dettes d'étude qui avoisinent les 50 000$ à 90 000$ dans certains cas, seulement pour les frais de scolarité...



Et peut-on empêcher de souhaiter avoir tout gratis ? Alors qui paierait les frais...?
René G
2008-08-28 12:27:02 UTC
Malheureusement, la réponse et négative. S'il est vrai que l'accessibilité aux études supérieures a atteint un niveau qui ne pouvait être espéré au moment de la rédaction du rapport Parent, il nous faut bien constater que le cursus n'a pas suivi le même développement, que l'idée des polyvalentes , quoique bonne, n'a pas fait l'objet d'un suivi rigoureux, que les multiples réformes n'ont jamais fait l'objet d'une mise en place rigoureuse, que les inégalités sociales se reflètentt toujours dans les résultats (notamment en comparant les niveaux de décrochage scolaire en fonction des revenus familiaux).



Y a-t-il possibilité de faire mieux? Oui, à plusieurs conditions, notamment en fournissant aux élèves un encadrement réellement adapté à leurs besoins, y compris sur le plan financier.
Pocahontas
2008-08-25 01:53:15 UTC
Je ne suis pas d'accord avec la réponse de Caribou qui relève du pur préjugé plutôt que des faits.



Les étudiants québécois se classent beaucoup mieux que les français lors des évaluations internationales.



Ainsi, on a souvent l'impression que l'éducation en France est beaucoup plus rigide, mais les résultats prouvent le contraire.



Pour répondre à la question, oui nous avons réussi. Bien sûr, le nombre de décrocheurs et d'élèves en difficulté semble très élevé, mais il faut garder en tête que maintenant TOUS les enfants sont dans le système scolaire, ce qui n'était pas le cas au moment du rapport Parent. Ceux, justement, qui étaient en difficulté sortaient très tôt du système d'éducation pour travailler, tout simplement.
caribou pour l'insurrection
2008-08-24 17:33:44 UTC
Pas vraiment...



il faut plutôt conjuguer le verbe Avoir si tu comprends ce que je veux dire.



On reçoit une formation très ''basic'' au primaire et au secondaire qui n'est même pas comparable avec la qualité de l'enseignement que les étudiantEs en France par exemple peuvent bénéficier. Pour ce qui est de l'accessibilité, on peut en douter à l'université. Je sais que votre film ''Le Banquet'' traite du sujet et on doit en faire notre propre réflexion suite au visionnement. Il est clair que nous avons pris une dérive au Québec.



NOS UNIVERSITÉS SONT GÉRÉES COMME DES ENTREPRISES À BUT LUCRATIF!!! Les programmes sont offerts en fonction de l'économie de marché, selon l'offre et la demande, selon ce qui rapporte le plus de cash! J'suis étudiant à l'UQÀM en science politique et il n'est pas nécessaire de préciser que plus de 7000$ pour un Bac, c'est un peu destiné à la bourgeoisie ou aux paumés comme moi qui doivent s'endetter.



Le Québec a grandement amélioré l'éducation durant la révolution tranquille, mais aujourd'hui, ce ne semble plus une priorité.



@Mickie-50: Tu as raison... juste à voir ton niveau de langage écrit en anglais, on constate effectivement que notre système d'éducation manque de rigueur! it stinks
Bzzz
2008-09-03 16:57:27 UTC
c'est quoi ces pavés Oo.

au moins 500 mots Oo.
Khaoss
2008-09-01 07:59:57 UTC
Pour ce qui est de l'accessibilité disons qu'il y a place à l'amélioration ,le gros problème réside dans la qualité de l'enseignement .

Toujours demandez plus d'argent aux contribuables pour financer les projets sociaux est une grave erreur ,pour une fois les entreprises privés devraient mettre la main à la pâte et faire bénéficier la société de leurs fortunes inépuisables .



Après tout c'est eux qui récolteront les dividendes de cet investissement ,des gens qualifiés pour répondre aux besoins des entreprises .



La question qu'il faut se poser est-ce dans l'intérêt général d'avoir des gens éduqués ?

Qui dénonceront les manigances de cette bourgeoisie !
Luc R
2008-09-01 02:38:03 UTC
Que non !



Pourquoi ont 'ils parlés comme si les métiers étaient comme la peste.



Qui vas déboucher les toilette des " avocats des médecins et autres"



Qui fait les repas au resto , qui ne comprend pas mes mots, mes phrases avec ou sans fautes.



Qui consulte qui



Ou sont les étudiants dans les décisions qui les regardent EUX



Luc
anonymous
2008-08-30 21:56:15 UTC
Non.
yves c
2008-08-30 18:12:50 UTC
Je ne sais pas si les personnes en charge du rapport Parent avaient été mis au courant des magouilles que font le personnel enseignant et en orientation au secondaire avec l'appui des directeurs aux jeunes en difficultés, Ils leurs font croire qu'ils pourront travailler sans aucun problème avec un secondaire 4 et un DEP, Ils travailleront a des salaires de crève faim sans aucune chance d'améliorer leurs sort sans le secondaire 5 qui est le vrais minimum requis pour travailler.

Un équivalent de secondaire 5 n'est pas reconnue par beaucoup d'entreprise même avec des diplôme de cégep parce que ce n'est pas un secondaire 5.



Il faut arrêter de pointer du doigt les jeunes en difficulté qui décroche et regarder les agissements du personnel scolaire qui affecte la qualité et l'accessibilité par leurs agissement
Muscat M
2008-08-30 17:31:24 UTC
Je trouve que la question est trop générale. Le Québec c'est vaste, y'a plein d'écoles, y'a plein de profs, y'a du bon et du moins bon, du cher et du moins cher. La qualité n'est pas nécessairement liée à l'accessibilité et il est assez difficile de juger l'enseignement d'un prof par rapport à un autre. On a beau dicter aux profs le contenu des cours ça ne change pas le fait qu'un prof qui est vu comme mauvais communicateur pour certain peut être vu comme un bon prof par d'autre par ce qu'il s'amuse à donner des chances à tous le monde par exemple. La qualité c'est vraiment difficile à contrôler et il y a toujours des frais de scolarité très élevés pour les étudiants universitaires et comme on a mentionné plus tôt les universités et maintenant bien des collèges sont gérés comme des entreprises à but lucratives. Y'a plus d'annonces pour inciter le monde à retourner à l'école que n'importe quoi d'autres. Ils essaient tous d'attirer les gens en leur miroitant que la vie va être meilleure, belle et facile après avoir suivit un cours à leur école alors que bien souvent ça se complique d'avantage. Combien de fois j'ai pu voir des fausses publicités sur le taux de placement des étudiants, on joue avec les mots. Les étudiants trouvent peut-être un travail après le cours mais bien souvent c'est comme plongeur ou commis dans un dépanneur et n'a rien à voir avec la formation. T'as pas le choix de faire un métier qui n'a rien à voir avec ta formation pour payer tes dettes d'études et pendant ce temps tu n'apprends rien du métier que tu voulais faire et tu dois retourner à l'école par ce que tout à changé et qu'en plus t'as tout oublié après 2 ans à rincer la vaisselle.
Bonussss 007
2008-09-01 21:58:20 UTC
aucune idée dis en nous plus stp
floriane59
2008-09-01 17:59:22 UTC
Je ne sais pas j'habite en france .

bisouxxx

Bonne continuation ^^
Alain B.(le beau ténébreux )
2008-09-01 01:22:08 UTC
Franchement, tu parles d`une question plate ! J`espère que ce genre de chose ne te trouble pas au point d`avoir de la difficulté à dormir ? Non mais il existe tellement de question existentielles à débattre et toi tu nous arrive avec ta question sans intérêt... Ça c`est le genre de torticotti à tourmenter un politicien... Ce sont pour la plupart des gens plates.Let`s go, lâche- toé lousse pis arrive- nous avec du contenu. J`espère que tes films ne sont pas dans ce genre là,parceque sinon, tes pas prêt d`aller aux Oscars.
cabaneaucanada
2008-08-30 17:34:08 UTC
je m'en crisse


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
Loading...