Pour moi c'est le corps de l'autre qui apparaît, dans sa présence vaguement hostile ; ce sont les bruits, les mouvements, les odeurs ; et la présence même de ce corps qu'on ne peux plus toucher, ni sanctifier par le contact, devient peu à peu une gêne ; tout cela , malheureusement, est connu. La disparission de la tendresse suit toujours de près celle de l'érotisme. Il n'y a plus de relation épurée, d'union supérieure des âmes, ni quoi que ce soit qui puisse y ressembler, ou même l'évoquer sur un mode allusif. Quand l'amour physique disparaît, tout disparaît ; un agacement morne, sans profondeur, vient remplir la succession des jours.
Merci d'en rajouter..............